Pourquoi s’intéresser à la science ? Pour les chercheurs, la réponse va de soi : parce que c’est excitant, qu’on est constamment plongé dans l’inconnu et qu’on peut se laisser aller à nos passions.

Cela est certainement ainsi pour vous, auditeurs. Peut-être voulez-vous aussi comprendre notre monde, rencontrer des chercheurs et découvrir avec nous ce qui se passe aux confins du savoir.

Mais qu’est-ce qui peut intéresser une journaliste ? Il est assez rare que les nouvelles scientifiques fassent la une. Si tout le monde, ou presque, se souvient du dernier récipiendaire de l’Oscar de la meilleure actrice, qui peut mentionner le nom d’un seul prix Nobel en science depuis 10 ans ?

Notre invitée d’aujourd’hui est allée contre vents et marées et a décidé de faire du journalisme scientifique malgré tout. Valérie Borde est ingénieure chimique, diplômée de l’École nationale supérieure de chimie de Paris et a appris le journalisme sur le tas. Après avoir commencé sa carrière de journaliste scientifique en France, elle est débarquée au Québec en 1993.

Valérie Borde rédige le blogue « Santé et Science » sur le site de l’actualité. Un blogue qui pourrait aussi s’appeler « Société », puisqu’elle démontre chaque semaine que la science est une affaire qui touche chacun de nous dans notre quotidien. Elle enseigne également le journalisme scientifique et est membre de la Commission d’éthique en science et technologie du Québec.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 4 décembre à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 6 décembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 7 décembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : modifiée de Dylan Ng

Notre rapport à la violence évolue constamment. Nous sommes de moins en moins tolérants face à celle-ci. Il n’y a qu’à voir, par exemple, notre réaction face aux actes commis par certains syndicats à l’été 2014 et à les comparer à ce qu’on avait vu il y a 30 ou 40 ans.

Cette répulsion par rapport à la violence physique est observée pour l’ensemble de nos relations interpersonnelles.

Mais est-ce aussi le cas au sein des familles, derrière les portes closes, là où il est beaucoup plus facile de s’en tirer sans conséquences ? Les premiers touchés, dans ce cas, sont les enfants, qui peuvent difficilement se défendre contre leurs parents.

Si l’on en croit les cas rapportés dans les médias, les cas de violence faite aux enfants semblent se multiplier. Mais est-ce bien le cas ?

Notre invitée d’aujourd’hui s’intéresse de près à la question de la violence faite aux enfants, mais aussi de l’aide apportée aux familles afin d’éviter que des problématiques difficiles ne dégénèrent. Marie-Ève Clément est titulaire de la chaire de recherche sur la violence faite aux enfants, au Département de psychoéducation et de psychologie Université du Québec en Outaouais, et auteure de nombreuses études sur la question.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 20 novembre à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 22 novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 23 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Il est difficile de sous-estimer les transformations qui ont eu lieu dans le monde informatique depuis 40 ans. L’arrivée de l’ordinateur personnel, puis de l’internet et de l’ordinateur d’accompagnement, qui ne quitte notre chevet, ont bouleversé nos habitudes et nos interactions avec le reste du monde.

Si les gains en puissance brute ont largement contribué à cette transformation, c’est aussi l’évolution des logiciels qui en est responsable. On n’a qu’à penser aux téléphones intelligents qui, en reprenant une technologie déjà disponible, ont complètement revu leurs interactions avec l’utilisateur.

La révolution informatique est profonde et ne se limite pas aux géants comme Facebook et à Google. Elle touche évidemment les secteurs du savoir, de la haute technologique, mais elle affecte en fait l’entièreté de notre société.

Nous nous concentrerons sur quelques-uns de ces aspects avec Marc Parizeau, professeur au département de génie électrique et de génie informatique de l’Université Laval, mais aussi directeur scientifique de Calcul Québec, l’organisme qui gère les infrastructures de calcul de haute performance servant à la communauté de la recherche au Québec. Marc Parizeau travaille activement sur l’intelligence artificielle tout en surveillant étroitement les tendances générales dans le domaine du calcul scientifique grâce à ses différentes fonctions.

Nous recevons Marc Parizeau dans les bureaux des Éditions MultiMondes, le premier éditeur de vulgarisation scientifique au Québec.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 27 novembre à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 29 novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 30 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Le déploiement à grande échelle de la recherche scientifique à travers le monde développé est une affaire du 20e siècle et, encore plus, des 80 dernières années. Au Québec, même si la recherche médicale a une longue histoire, celle-ci ne s’est réellement structurée qu’à partir des années 1960, en parallèle avec la Révolution tranquille et la création d’un nouveau système d’enseignement et du savoir, caractérisé par la création des écoles secondaires, des cégeps, d’un nouveau réseau d’universités et d’organismes de financement de la recherche.

La structure du monde de la recherche telle qu’on la connaît aujourd’hui au Québec n’a donc qu’une cinquantaine d’années, ce qui est bien peu par rapport à l’histoire du Québec et de la science en général. Ces cinquante années ont suffi, toutefois, pour transformer le Québec d’une société dominée par les ressources naturelles en une société du savoir abritant de nombreuses filières technologiques d’avant garde.

Cette transformation est le fruit de décisions prises il y a longtemps afin de permettre au Québec de combler son retard. Une de ces décisions cruciales fut la création, en 1964, du Conseil de recherches médicales, l’ancêtre du Fonds de recherche du Québec, secteur santé. Un fonds qui a vu son budget multiplié par 1000 (106 000 à 100 millions aujourd’hui) en 50 ans et qui est devenu un incontournable dans la recherche médicale au Québec.

Renaldo Battista est directeur scientifique du Fonds de recherche du Québec, secteur santé. En poste depuis 2012, il avait auparavant poursuivi une brillante carrière universitaire, ayant été professeur aux départements d’épidémiologie et de biostatistique et de médecine à l’Université McGill puis professeur titulaire et directeur du Département d’administration de la santé (DASUM) à l’Université de Montréal. Nembre de l’Académie canadienne des Sciences de la santé, il a aussi détenu la Chaire de recherche du Canada en évaluation des technologies des modes d’intervention en santé de 2005 à 2012.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 13 novembre à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 15 novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 16 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

(Image : Ishikawa Ken)

Sommes-nous libres d’agir ? Sommes-nous comme les pièces d’une immense mécanique ou des acteurs indépendants qui influent sur leur destinée et celle de leur environnement ?

Cette question fondamentale occupe les philosophes et les penseurs depuis plusieurs millénaires. Avec les développements de la science, de la physique, mais aussi de la biologie et de la psychologie, les limites à l’intérieur desquelles on peut répondre à cette question se resserrent.

Qu’en est-il du libre arbitre aujourd’hui ? Comment traiter des responsabilités alors que de plus en plus de nos actions semblent prédéterminées, imposées par nos gènes, notre environnement et la structure de notre cerveau ?

Krystèle Appourchaux s’est posé la question. Notre invitée d’aujourd’hui est docteure en philosophie, elle est chercheuse postdoctorale à l’Université McGill et auteure du livre « Un nouveau libre arbitre » publié en 2014 au CNRS Éditions.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 6 novembre à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 8 novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 9 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image par Martin Fisch

Il y a des institutions qui sont prédestinées au succès et à la pérennité. Ainsi, quand on a créé la Caisse de dépôt et placement du Québec, en 1965, on visait à ce que cette institution devienne incontournable à la fois comme bas de laine de l’ensemble des Québécois dans le développement économique du Québec.

Plus souvent, toutefois, les institutions naissent de manière beaucoup moins assurée et leur importance réelle s’établit au fil des années. Certaines disparaissent rapidement, faute de soutien ou d’objectifs. D’autres savent se faire indispensables, se donnant une mission dont on ignorait jusqu’alors l’importance.

C’est le cas du Centre Jacques-Cartier, créé il y 30 ans par notre invité d’aujourd’hui, et qui s’est peu à peu transformé en une grande institution internationale d’échanges scientifiques ayant pour centre Lyon et la région Rhône-Alpes en France.

Alain Bideau était jeune docteur en histoire économique et démographie sociale lorsqu’il a créé le Centre Jacques Cartier en 1984, dont le mandat initial visait à établir un dialogue scientifique entre sa région et le Québec. Il pilote ce centre depuis sa création et a accumulé de nombreux honneurs au fil des ans, dont plusieurs doctorats honoris causa et le prix Jacques Rousseau – André Siegfried. Très impliqué au niveau social et politique, membre de nombreux conseils d’administration, Alain Bideau est aussi directeur de Recherche 1re classe au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 30 octobre 2014 à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 1er novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 2 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Le sida a été identifié au début des années 1980, il y a un peu plus de 30 ans. Terrible maladie qui continue de faire de ravages à travers la planète, le sida est aussi porteur de nombreux préjugés de notre société.

Heureusement, la médecine a progressé rapidement dans le domaine, soutenue par les pressions des activistes. Grâce à la trithérapie, il est maintenant possible pour un porteur du virus du VIH d’avoir une vie normale, sans pour autant être guéri. Malgré ces progrès, le VIH et le sida restent des maladies lourdes à porter socialement, ce qui affecte non seulement les malades, mais aussi tous les soignants.

Notre invité d’aujourd’hui a reçu son premier patient sidéen en 1983, alors que la maladie n’avait même pas encore de nom. Touché par la détresse et l’âge de ces malades, il a consacré l’essentiel de sa carrière à cette maladie.

Jean-Pierre Routy est chercheur-clinicien au Centre universitaire de santé McGill à Montréal et auteur du livre « Ce que le sida a changé », paru aux Éditions Héliotrope en 2011. Ce livre remarquable, qu’il faut absolument lire, nous plonge au cœur de cette maladie, nous faisant découvrir ses effets sur les malades et tous ceux qui les entourent, mais également les bouleversements médicaux qui ont permis d’offrir un traitement beaucoup plus acceptable depuis quelques années.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 22 octobre 2014 à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 25 octobre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 26 octobre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : Kanijoman

Sous plusieurs aspects, le Québec fait partie du peloton de tête au niveau mondial dans le domaine du développement durable, en particulier grâce à loi sur le développement durable. Votée en 2006, elle impose à l’ensemble du gouvernement d’analyser l’ensemble de ces décisions à la lumière des grands principes qui sous-tendent le développement durable.

Cette loi crée également une nouvelle fonction, le Commissaire au développement durable, qui fait partie du bureau du Vérificateur général du Québec et qui relève donc directement de l’Assemblée nationale.

Le rôle du Commissaire au développement durable est d’évaluer, sur une base annuelle, le respect et l’application de la loi à travers l’appareil d’État. Puisque les conflits de valeur et d’intérêt sont quasi inhérents à la politique de manière générale, les principes du développement durable ont beaucoup de difficulté à s’imposer contre les jeux de pouvoir et d’argent et l’inertie gouvernementale qui domine la prise de décision au Québec.

Afin d’en apprendre plus sur l’état du développement durable au Québec, nous recevons aujourd’hui Jean Cinq-Mars, qui occupe le poste de Commissaire au développement durable depuis 2009. Biologiste de formation, Jean Cinq-Mars a occupé de nombreux postes au sein de la fonction publique fédérale et à l’OCDE, acquérant une vaste expertise dans le domaine de l’environnement et du développement durable.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 16 octobre 2014 à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 18 octobre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 19 octobre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : warrenski

L’astronomie, la plus vieille des sciences naturelles, se transforme et nous surprend constamment. Au cours des dernières décennies, les grandes découvertes ont continué d’affluer, bouleversant notre vision de l’univers et de notre place dans celui-ci.

Notre invité cette semaine a suivi l’évolution de sa discipline depuis plus d’un demi-siècle et participé à divers niveaux à plusieurs avancées d’importance en astronomie.

Jean-René Roy est professeur associé au Département de physique, de génie physique et d’optique de l’Université Laval. Jean-René Roy est aussi un grand communicateur scientifique. Collaborateurs des premières années à la revue Québec Science, il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages, dont :

Écoutez l’émission ici :

L’Astronomie et son histoire
Les Héritiers de Prométée
250 réponses à vos questions sur l’astronomie
Les carnets d’un astrophysicien : À l’écoute des étoiles

Nous rencontrons Jean-René Roy dans les bureaux de Québec des Éditions MultiMondes, premier éditeur de livres de vulgarisation scientifique au Québec.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 9 octobre 2014 à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 11 octobre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 12 octobre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : Internet Archives

Dans bien des cas, la technologie nous facilite la vie. Par exemple, l’arrivée des électroménagers a bouleversé notre quotidien. On pense aussi aux calculatrices, aux ordinateurs et à toutes sortes d’objets de la vie quotidienne qui nous permettent d’exécuter sans douleur des tâches qui auraient été répétitives, longues et parfois pénibles, autrefois.

Certaines avancées technologiques permettent aussi de compenser des pertes physiologiques. Ainsi, on utilise déjà depuis déjà plusieurs siècles des verres pour corriger la vue. Les premières prothèses auditives, de leur côté, remontent déjà au début du XIXe siècle, il y a plus de 200 ans !

La technologie, en particulier l’informatique, peut-elle aller plus loin et permettre de compenser les limites cognitives ? Déjà, la simple calculatrice nous offre à tous une béquille indispensable pour compenser nos limites en calcul mathématique. Que peut-on faire lorsque les limites cognitives sont plus importantes ?

Pour en discuter, je reçois cette semaine Hélène Pigot, professeure au département de mathématique et d’informatique de l’Université de Sherbrooke. Elle est membre du Laboratoire Domus qui vise le développement de méthodes offrant l’assistance cognitive, le suivi médical et la télévigilance auprès des personnes avec troubles cognitifs.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 2 octobre 2014 à 13 h 30 et en rediffusion samedi le 4 octobre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 5 octobre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image par JD Hancock, via Flickr